mercredi 15 octobre 2008

La longue marche

Aujourd'hui mercredi, le jour du grand marché hippie touristique. Je joue le jeu et me dirige plein est vers le grand parking repéré la veille... Bizarre, il y'a peu de va et vient pour un marché... Encore plus bizarre, aucun stand! j'ai joué, j'ai perdu. Je compris quelques jours plus tard que le vrai site du marché hippie est punta arabi, à la sortie de Es canar en direction de Sta Eulalia!


Pas de marché, mais de la marche! Je prolonge la route jusqu'à son terme, là où le goudron s'arrête pour laisser place à un sentier cotier. Je m'y engage donc, longeant la mer. A cet endroit, on constate bien à quel point les infrastructures résidentielles sont en danger. L'érosion fait perdre du terrain à l'immobilier, et tout au long de mes marches côtières, j'ai pu remarquer combien de logements étaient déserts. Trop dangereux surement suite à des effondrements successifs! La nature reprend toujours ses droits! A noter, l'omniprésence de roche volcanique...


A quelques centaines de mètres de là, après une pinède je tombe sur une première plage, Cala nova, avec restaurant et transats. Puis, je m'engage sur une pente boisée donnant accès à une superbe vue, mais aussi à une zone d'habitation qu'il me fallut traverser pour atteindre Cala llena, une autre jolie plage plutôt bien située. Deux plages déja, sur la bonne centaine que recèle cette île. J'aurais pu m'y arrêter, mais non, ma soif de découverte et de dépaysement était trop grande.


Je traverse la plage pour atteindre un grand escalier blanchi à la chaux qui remonte sur la gauche de la plage. En passant, point de vue intéressé sur ces constructions de pêcheurs bâties les unes contre les autres, comme des nids de guepe. C'est vraiment l'image qui m'est venue à l'esprit!



Je retrouverai beaucoup de ces constructions le long des côtes.


Après être arrivé dans le vaste complexe pavillonnaire de Cala llena, je décide de faire le chemin inverse par la route, pour découvrir un peu l'intérieur des terres. Avec une vague idée de la situation des routes ainsi que de la direction à prendre, je me mets à marcher sur le goudron alors que soleil gagnait en intensité! Ce fut long et peu attrayant, mis à part la couleur ocre rouge de la terre et les murs en pierre sèche qui semblent être typiques à Ibiza.

Retour à l'hotel vers midi, le temps de me tremper à la piscine, de faire quelques brasses avant de prendre une douche d'eau désalinisée! L'eau est en effet le gros problème d'Ibiza. Celle de la piscine est salée, l'eau de la douche est désalinisée, mais garde une petite teneur en sel, et celle du robinet, heureusement semblait adoucie correctement. Mais pas jusqu'à être potable quand même. Le seul avantage est de pouvoir se laver les dents avec de l'eau douce!

Une douche plus tard, avec du savon cette fois, et me voila prêt à prendre mes deux bus en direction d'Eivissa. Aucune idée de ce que j'allais y trouver, à part des remparts inscrits au patrimoine mondial... Allons y!

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