jeudi 23 octobre 2008

Les salines et Sa trinxa !

Nostalgie quand tu nous tiens! En 98, j'ai acheté un disque de techno espagnole progressive à base de flamenco. Ca s'appelait "Sa Trincha". J'ai appris par la suite qu'il s'agit d'un bar à ibiza où les clubbers aiment finir la nuit en comatant devant le lever du soleil...

Puis ces quelques détails étant tombés dans l'oubli, je retrouve par hasard le nom de ce club en faisant mes recherches d'avant départ sur le net! Sa trinxa(en catalan le x se dit "ch"), il va falloir que j'y aille en vrai! En plus ça tombe bien puisqu'il est situé sur la plage des saline que je voulais voir, l'une des plus prisées... Je projette donc de consacrer une journée à ma visite symbolique et au farniente sur la plage des salines.

>>>> cliquez sur la pochette pour écouter la webradio SaTrincha

Ses Salines (ses pour "les" en catalan), c'est la ligne 10 du bus. Bien sûr avant, j'aurai du prendre le 18 et le 13. Ce sont donc trois bus qui m'emmènent après une heure et demie au bout de la péninsule des salines, au sud ouest de l'ile. A partir de cette pointe, quelques îlots relient d'ailleurs Ibiza à Formentera, une destination week end très prisée des habitants. la ligne 10 passe tout près de l'aéroport avant de mettre le cap au sud, à travers les vrais marais salants d'ibiza. On peut ramener du sel bien entendu, et si vous l'oubliez, les boutiques de l'aéroport vous en proposeront!
Puis c'est le terminus, une sorte de bar supérette qui ne paie pas de mine... Pas de plage en vue. Alors, comme les tortues nouvellement écloses, j'écoute mon instinct et travers la route en direction d'une petite auberge. Le portail est grand ouvert. J'entre et après quelques dizaines de mètres, la sable et la plage.

Sans perdre de temps, je commence à marcher sur ma gauche en direction de la pointe. Les bars de plage se succèdent comme je m'y attendais. Cependant, il n'y a pas foule, et la musique que j'imaginais très présente aux abords des bars est en fait très discrète. Eh, on est en octobre! Plus de DJ résident en automne à Ibiza. Seul le soleil est au rendez-vous, heureusement.

Le dernier bar avant la pinède, le voila: Sa Trincha! Mouais, voila! Ca c'est fait!

Quelques photos quand même pour immortaliser l'instant... Un disque acheté il y a 10 ans, qui m'a suivi dans mes voyages, dans mon évolution, et me voila sur les lieux, 10 ans après!

Après le sable, place à la pinède et à ses rochers calcaires. Le terrain est accidenté et la mer, à force d'éroder la roche, a creusé de nombreuses criques tout au long de la côte. A part quelques randonneurs qui passent aprfois sur la crète, personne sur les plages, même pas le vent qui soufflait assez fort ce jour là; elles en étaient abritées!
Je les visite toutes avant de choisir celle où je passerai mes 3 heures des repos! Celle qui me plaît est séparée en deux: d'un côté le sable, de l'autre, de petites cuvettes peu profondes dans lesquelle l'eau de mer chauffe au soleil. J'appellerai ça des jacuzzi, et j'y passerai mon après midi!

Ca vaut le coup de poser des jours, de passer des heures sur le net à chercher le moins cher des séjours pas chers et de partir à Ibiza en Octobre, non? Ce moment passé aux salines est inoubliable par sa simplicité et sa tranquillité. Une plage privée! On ne peut pas rêver mieux pour bronzer tranquille!

C'est sur cette excellente impression que je suis rentré, en 1heure 30 aussi et avec 3 bus, à Es Canar, dans mon hotel animé international. Les salines, c'est loin et je n'y retournerai pas de la semaine, mais c'était excellent. Je ne sais pas si c'est un endroit à conseiller en plaine saison, car vu la notoriété de la plage d'à côté, les petites criques doivent elles aussi être blindées, mais bon, c'est à faire.

Je termine ce post sur quelques clichés, un rocher sculpté dans l'une des premières criques des salines, et la tour de surveillance qui se dresse tout au bout de la péninsule.

Vie quotidienne, détails et tolérance

A ibiza, hors saison, la vie "normale" reprend ses droits. Les rues sont calmes et les passants ne vous remarquent pas. Ce qu'on peut lire dans les yeux des gens qui vous regardent, c'est de la tolérance. Même s'ils doivent être habitués à voir passer toutes sortes d'individus bizarres sortant de leurs "boîtes" au petit matin, la plupart des Ibizencos restent d'un naturel nonchalant face à l'étranger. Je pense qu'ils savent aussi ce qu'ils doivent au tourisme et se souviennent que leur histoire est jalonnée par de multiples colonisations.

Une tendance très représentative de ce respect d'autrui est la fameuse mode "ad lib". Ad libitum, veut dire à volonté, ce qui pour moi n'a littéralement rien à voir avec une mode à proprement parler, mais bon! Les guides touristiques vantent cette fameuse pratique vestimentaire composée de vêtements de cotonnade blanche, et cela a bien entendu été repris par des petits malins qui vendent dans leurs boutiques des fringues ad lib! Ou comment le marketing rattrappe l'antimarketing...

En parlant de marketing, les boîtes connues comme l'Amnesia, le Pacha, le Privilège ou le Space ont des boutiques partout sur l'île. Il est donc possible de se procurer des produits dérivés sans avoir mis les pieds dans lesdites boîtes. J'ai trouvé ça dommage et un peu kitsch... pour info, les boutiques de l'aéroport proposent des tee shirts plus originaux que les succursales des boîtes disséminées sur l'île!
Hors saison, et alors que les dernières closing parties se terminent, on voit sur la plupart des voitures les macarons des plus grandes boîtes. Au mois d'octobre, c'est comme si ces petits autocollants parlaient d'une autre île, souvenirs multicolores et dépareillés de soirées de drague et de beuverie!

Lezard

J'attire l'attention sur ce graphe déniché dans une ruelle adjacente au boulebard Macabich. Les dimensions doivent être de 2m sur 3, et je l'ai vraiment trouvé réussi. Il ne devait pas être fini depuis longtemps et était en parfait état lorsque je l'ai immortalisé. Malheureusement, quelques jours plus tard, certains ont du être dérangés par la perfection et le soin du détail et se sont vangés d'être mal dans leur peau en noircissant une dent. Putain de respect!

Une dernière chose! Cette tendance qu'ils ont à Ibiza à cacher les kiosques où se vendent les tickets de bus!

Ici dans une caféteria, plus loin dans un local tellement sombre et poussiéreux qu'on le croirait fermé au public!
A Santa Eulalia, il faut contourner le snack bar pour trouver la guérite adjacente! Sachez que les tickets de bus ne peuvent pas s'acheter à l'avance, et qu'il n'existe pas d'abonnement à la semaine, ni a la journée. On doit acheter un ticket par trajet. A la limite, achetez en deux, un pour l'aller et un pour le retour si besoin, mais uniquement pour le même jour. Le lendemain, le ticket ne sera pas de la même couleur et ne sera pas remboursé! De plus, conservez les soigneusement car ils sont très fins ét fragiles. Tout ticket déchiré est considéré comme utilisé! C'est bon à savoir!

lundi 20 octobre 2008

Eivissa et Dalt Villa


Dalt Villa, c'est la ville haute entourée de remparts de la ville d'Ibiza. Pour info, Eivissa, c'est Ibiza mais dit avec l'accent espagnol où le "v" se dit "b"!

D'où qu'on arrive, on ne peut pas louper ces remparts ni cet empilement de murs blancs qui donnent à la vieille ville un air de pièce montée. Un clic sur l'image vous permettra d'en savoir plus sur l'historique de cette partie de la ville d'Eivissa.

Le bus s'arrête à son terminus, le long de la fameuse avenue Macabich, en plein centre de la ville nouvelle. A partir de là, tout se fait à pied. Je m'enfonce dans la ville comme j'aime le faire, un peu au hasard des découvertes et des envies, en zigzagant dans des rues de plus en plus étroites. Puis le revêtement des trottoirs change. Les pavés colorés au relief de tablette de chocolat (anti rollers ou valise à roulettes, je ne sais pas trop) laissent place au goudron puis aux bons vieux pavés tels qu'on les connaît chez nous.



Un café retient mon attention, le "out of time people", peuplé de babas percés, tatoués ou tout simplement chevelus. certains boivent un café, d'autres ont ouvert leur pc portable et passent le temps au son d'une musique planante et rythmée. Concept intéressant!

Une boutique aussi exhibe un nom peu commun: "just a fucking shop"! Bon, pour les moins anglophones d'entre nous, cela peut se traduire par "c'est juste une p**** de boutique!"

Le marketing fonctionne puisque je m'en souviens encore!


Me voici un peu par hasard au pied du plan incliné pavé qui monte tranquillement jusqu'à l'entrée principale de la ville haute. Une fois passée la porte, je traverse un couloir en L au son du didjeriddoo (encore un babos égaré sur la voie de l'illumination) avant d'arriver sur une petite place. De là partent les ruelles qui montent à l'assaut de la colline.
En pleine saison, j'imagine à peine la fréquentation et le nombre de boutiques à souvenirs!
Là, pour le coup, c'est tranquille! Presque une visite privée. Une petite pluie avait rincé les ruelles et le temps allait en s'améliorant. J'entamais donc mon ascension, m'apercevant qu'après les quelques boutiques de la place, les rues étaient vraiment habitées. Bon, il faut vraiment être motivé puisque dans ce genre d'endroit aucun mur n'est droit, mais de nombreux chantiers témoignent d'une volonté de vivre dans la ville haute.

Ici et là, des odeurs et de bruits de cuisine... Il doit être dans les 14h00. Mes impressions sont à mi-chemin entre Carcassonne et les villages blancs des îles grecques. Dalt villa, c'est vraiment un atout authentique dans le jeu d'Eivissa!

Dans ce genre de configuration, même si on finit souvent par ne plus savoir ou l'on est, on n'est jamais vraiment perdu. J'ai d'ailleurs trouvé facilement le chemin pour l'église d'où part la promenade du tour des remparts. Ca vaut le coup d'y monter, ne serait-ce que pour la vue!

Qui a dit qu'il n'y avait que des boîtes à Ibiza? Les médias peut-être?
Rhaaa, le jour où ils arrêteront de faire du sensationnalisme!

Cette vue du port, je l'ai volée entre deux batiments, durant la montée. Comme quoi, même quand on peine, il faut toujours se retourner de temps en temps!








Vue depuis les remparts, c'est la péninsule des salines (Ses Salines en catalan). C'est là que se trouve l'aéroport et, plus bas, la plage très connue d'Es cavaillet.

Plus proche de moi, et un peu cachée sur la droite, c'est Cala d'en bossa, complexe touristique et balnéaire comme je les déteste (!!!), située à une dizaine de km. Qu'à cela ne tienne, j'y vais à pied!
(Bon, mon intention première était de rallier la plage des salines, à l'extrême sud de cette pointe... Un peu présemptueux! J'irai le lendemain en bus, et je réviserai, pour le coup mes intentions sportives à la baisse!)

En marchant, je remarquerai quelques moulins (parfois, l'île peut-être très ventée!!!) ainsi que de nombreux détails propres à la vie quotidienne de d'Ibiza.

A suivre donc!

mercredi 15 octobre 2008

La longue marche

Aujourd'hui mercredi, le jour du grand marché hippie touristique. Je joue le jeu et me dirige plein est vers le grand parking repéré la veille... Bizarre, il y'a peu de va et vient pour un marché... Encore plus bizarre, aucun stand! j'ai joué, j'ai perdu. Je compris quelques jours plus tard que le vrai site du marché hippie est punta arabi, à la sortie de Es canar en direction de Sta Eulalia!


Pas de marché, mais de la marche! Je prolonge la route jusqu'à son terme, là où le goudron s'arrête pour laisser place à un sentier cotier. Je m'y engage donc, longeant la mer. A cet endroit, on constate bien à quel point les infrastructures résidentielles sont en danger. L'érosion fait perdre du terrain à l'immobilier, et tout au long de mes marches côtières, j'ai pu remarquer combien de logements étaient déserts. Trop dangereux surement suite à des effondrements successifs! La nature reprend toujours ses droits! A noter, l'omniprésence de roche volcanique...


A quelques centaines de mètres de là, après une pinède je tombe sur une première plage, Cala nova, avec restaurant et transats. Puis, je m'engage sur une pente boisée donnant accès à une superbe vue, mais aussi à une zone d'habitation qu'il me fallut traverser pour atteindre Cala llena, une autre jolie plage plutôt bien située. Deux plages déja, sur la bonne centaine que recèle cette île. J'aurais pu m'y arrêter, mais non, ma soif de découverte et de dépaysement était trop grande.


Je traverse la plage pour atteindre un grand escalier blanchi à la chaux qui remonte sur la gauche de la plage. En passant, point de vue intéressé sur ces constructions de pêcheurs bâties les unes contre les autres, comme des nids de guepe. C'est vraiment l'image qui m'est venue à l'esprit!



Je retrouverai beaucoup de ces constructions le long des côtes.


Après être arrivé dans le vaste complexe pavillonnaire de Cala llena, je décide de faire le chemin inverse par la route, pour découvrir un peu l'intérieur des terres. Avec une vague idée de la situation des routes ainsi que de la direction à prendre, je me mets à marcher sur le goudron alors que soleil gagnait en intensité! Ce fut long et peu attrayant, mis à part la couleur ocre rouge de la terre et les murs en pierre sèche qui semblent être typiques à Ibiza.

Retour à l'hotel vers midi, le temps de me tremper à la piscine, de faire quelques brasses avant de prendre une douche d'eau désalinisée! L'eau est en effet le gros problème d'Ibiza. Celle de la piscine est salée, l'eau de la douche est désalinisée, mais garde une petite teneur en sel, et celle du robinet, heureusement semblait adoucie correctement. Mais pas jusqu'à être potable quand même. Le seul avantage est de pouvoir se laver les dents avec de l'eau douce!

Une douche plus tard, avec du savon cette fois, et me voila prêt à prendre mes deux bus en direction d'Eivissa. Aucune idée de ce que j'allais y trouver, à part des remparts inscrits au patrimoine mondial... Allons y!

L'arrivée

Après mes deux bus et mon taxi (8€ de nuit Santa Eulalia/Es canar partagé avec les suisses allemands), me voila arrivé à l'hôtel caribe. L'entrée fait son effet, le reste aussi. J'ai été agréablement surpris par la propreté et le professionnalisme de cet hôtel.

J'avais prévenu par mail de mon arrivée tardive. A 22h20, j'ai été reçu comme en pleine journée, sourire explications en anglais suivis du repas froid qu'ils m'avaient promis par mail. Prévoyant, j'avais emporté des sandwichs pour le vol, puisqu'ils sont payants sur easyjet, mais après ce transfert quelque peu hasardeux, l'assiette de crudités et de charcuterie était quand même la bienvenue!

C'était sympa de se retrouver seul dans une salle de restaurant déserte et sombre. Seulement une lumière allumée au dessus de ma table! merci encore à José Luis, le chef de réception pour avoir transmis le message.


Un rapide coup d'oeil au panneau d'animation... je me dis que je suis en terrain connu, même si dans cet hôtel, la clientèle française semble rarissime. Spectacle du lendemain soir: guitar show!
Ca doit être un pro! Je remarque que le programme des journées est affiché pour la semaine. Vieux réflexe: je me dis que l'animation doit être basique. mais bon basique ne veut pas dire mauvaise. ce qui compte, c'est de fédérer les gens et parfois l'activité en tant que telle n'y est pas pour grand chose. c'est l'animateur qui compte.

Installation rapide dans la chambre. Coup d'oeil par la fenêtre... Tiens un vis à vis! J'avais demandé une chambre à l'ouest, face à la foret... Bon, on ne va rien dire, la chambre est nickel, la clim fonctionne, rien à dire. Et puis des fois, les vis à vis, ça peut avoir du bon ;-)



L'hôtel m'a surpris en bien, par ses installations, notamment le club enfant et ses infrastructures (grand bâtiment, piscine spéciale, aire de jeux digne d'une petite ville... Rien à dire!) La piscine, très propre et vaste, peu profonde au début puis allant jusqu'à 1m80 au maximum. Juste ce qu'il faut pour un club. Une scène extérieure bien placée malgré le peu de spots, et une aire multisport... Vraiment une bonne base à taille humaine pour créer une excellente ambiance.




Rassuré par cette installation réussie, il me semble naturel de faire un petit tour de ville, même de nuit. Es Canar est un complexe touristique plus qu'une ville en ce sens que tous les emplois y sont liés à l'hotellerie ou la restauration. Je cherche l'emplacement du marché hippie, le plus grand de l'île que je projetais d'aller découvrir le lendemain. En retrait de la plage, une sorte de très grand parking en forme de "u" retient mon attention. Situé en pleine zone touristique, à tous les coups, c'est là! Demain, je reviendrai voir les stands désuets dédiés à la petite feuille interdite!

J'ai un peu de mal avec la mentalité fumeur de joint, mais on ne sait jamais, j'aurais pu trouver un didjeridoo ou autre objet exotique... Je retiens donc l'endroit et rentre me reposer, non sans avoir fait quelques clichés sympatiques du front de mer et de ce centre médical au nom miraculeux!

Trop c'est trop!

On a tous parfois cette sensation de ne plus avoir de ressources, cette envie de tout plaquer! Ben là, c'était ça. Besoin d'évasion pour pas cher. Et là, merci EasyJet! Sur la page principale visez l'onglet "séjours" et choisissez votre destination!

Pour 298€ en demie pension, j'ai choisi l'hotel Caribe, à Punta Es Canar, un coin (-coin!) très sympa sur l'île de la tentatioooonnnn...!!!!! Ibiza!!!
Pour info, hors saison, c'est touristiquement aussi calme que la baule en automne! Festival de cannes et de sonotones en tout genre!

Départ de genève vers 18h00... Premier jour bien entamé, oui mais... retour prévu le 14 vers 21h00! Dernier jour complet sur place! En fin de compte, on y gagne!
Seul souci... Chez Easyholidays, pas de tranfert hotel aéroport. C'est à la démerde!




A l'arrivée, vers 21h30, la ligne de bus 24 que je devais prendre n'existait plus depuis fin septembre. Il m'a donc fallu prendre 3 bus. Le 10 (aéroport/Eivissa), le 13 (Eivissa/Santa Eulalia) et le 18 pour Es canar. Ah au fait, je suis arrivé trop tard pour le 18, alors de sympathiques suisses allemands m'ont proposé de partager leur taxi!

Durant le trajet en bus qui passait par eivissa, la ville principale, pas de clubbers drogués déambulant comme des zombies dans des rues animées comme en plein jour! et le reste du temps non plus!

Ca me convenait tout à fait, d'autant que l'île n'est pas morte pour autant! Elle vit enfin normalement et on sent un peu de soulagement dans le regard des commerçants.

Les médias nous mentent sur Ibiza, mais çà c'est pas nouveau! C'est en fait une île pleine de facettes cachées, à découvrir souvent loin des routes principales. Les boîtes de nuit existent, mais il faut souvent s'y rendre en bus. Pour ça et en pleine saison, il existe un service appelé discobus qui charrie la viande saoule et surimbibée plusieurs fois par nuit.



Pas de ça au mois d'octobre. Sur les panneaux d'affichage pris d'assaut par les pancartes des boites aux noms bien connus, telles le Pacha, l'Amnésia, le Privilège, chacune annonce sa "closing partie" qui souvent dure facilement 12h! Il me semble même avoir vu from 6 to 6... 24h non stop!? Faut aimer!